Médoc, Haut-Médoc : appellations régionales dont la qualité globale est inévitablement hétérogène. On trouve néanmoins de très nombreux crus bourgeois de bon niveau.
Moulis, Lisrac : deux appellations contiguës, un peu en retrait à l’intérieur des terres entre Margaux et Saint-Julien. Bons vins, moins fins cependant que ceux des crus voisins.
Margaux : réputés pour leur finesse, les meilleurs ne manquent cependant pas de corps.
Saint-Julien : vins structurés, équilibrés, harmonieux. Peu de producteurs, tous de très bon niveau, en particulier dans les crus classés.
Pauillac : vins de grande structure, racés et puissants, austères dans leur jeunesse. À de rares exceptions près, la qualité des crus correspond au minimum à celle que laissent espérer leurs différents classements.
Saint-Esèphe : vins charpentés, charnus et possédant, pour les meilleurs, une race similaire à celle de leurs voisins de Pauillac.
Situées sur la commune de Saint-Yzans, les vignes de CHÂTEAU HAUT-MAURAC paraissent plonger dans la Gironde. 22 hectares s’étendent sur la croupe de Mazails où les graves garonnaises reposent sur une terre d’alluvions et d’argiles. La pente accentuée de la croupe assure un drainage naturel des parcelles. Leur structure caillouteuse et aérée convient parfaitement au cabernet-sauvignon. 6 autres hectares se développent sur le plateau argilo-calcaire de Martinet, une terre promise pour le merlot qui s’exprime dans un style très frais, cristallin et minéral.
Le domaine prend forme à la fin du XVIIe sièclelorsqu’une partie du vignoble de Beychevelle est achetée au duc d’Épernon, accablé de dettes, par Jean-Baptiste Braneyre. Transmise à ses descendants, les du Luc (puis Duluc après la Révolution française), l’exploitation gravit peu à peu les échelons de la viticulture bordelaise, son vin devenant l’un des plus prisés de Saint-Julien. En 1824, les Duluc font construire le château actuel et le baptisent Branaire en hommage à leur ancêtre. En 1857, le domaine (quatrième grand cru classé du Médoc en 1855), est repris par Gustave Ducru. À partir de cette date, le vignoble et son vin sont connus sous le nom de Château Branaire-Ducru. Le début du XXe siècle se montre peu clément avec le Château Branaire-Ducru : les deux guerres mondiales et le manque d’investissement des propriétaires ne rendent pas honneur au vin du cru. Depuis 1988, le Château Branaire-Ducru est sous la direction de Patrick Maroteaux, qui s’en est porté acquéreur par le biais de la sucrerie de Toury, qu’il présidait alors.
Château Morin fait partie du vignoble de Château de Pez Cru Bourgeois exceptionnel, la vinification est donc digne de celle d'un grand cru, ce saint Estèphe aux arômes de fruits rouge et de torréfaction est bien représentatif de son terroir. Il est aussi d'un excellent rapport qualité prix. A déguster avec une côte boeuf ou un gigot d'agneau.